Fronsk orð komin úr Føroyum
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Abstract
Originaire de DEBES (1673), le mot á'imbrim (plongeon imbrin) a suivi deux cours differents. Par la traduction francaíse (1757) du resume latin de DEBES fait par BARTHOLIN (1673), il a passe dans les dictionnaires d'histoire naturelle de M.D.L.C.D.B. (1759) et de VALMONT DE BOMARE (1764) et dans l'Encyclopedie (1765). Par l'Histoire naturelle des pays nordiques d'ANDERSON (trad. fran^. 1750), il a passe dans les ornithologies de BRISSON (1760) et de BUFFON (1781), á la suite desquels d'autres zoologistes l'emploient. Le nom latin de l'espece, immer, a ete emprunte au norvegien par BRONNICHE (1764).
Le mot francais á'eider n'est pas venu du suedois par la voie du commerce d'edredon. II a ete emprunte á la litterature ornithologique, oú l'a introduit OLE WORM (1655). Sa source — ou du moins une de ses sources — est un des pasteurs de Tórshavn, HANS RASMUSSEN (mort en 1651) ou LUCAS DEBES (á partir de 1651); mais la diphtongue ei'-, qui ne s'explique pas comme feroienne, ne peut etre qu'une graphie pour \'x islandais. II est difficile de determiner la nature des rapports entre l'eider de RASMUSSEN/DEBES, de WORM et du francais d'une part, et celui de l'allemand, du neerlandais et peut-etre de l'anglais de l'autre. Le mot francais de grinde, dans globicephale grinde, est originaire du feroien, mais il a peut-etre ete emprunte á une autre langue, qui, elle, l'a emprunte au feroien.
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